Au fond de sa triste demeure,
Le villageois était étendu.
Infirme et languissant, il pleure
Ses bras morts et son gain perdu.
Cette main vaillante et virile,
Qui travaillait les champs vaincus,
A son coté pend inutile,
Les champs ne la connaissant plus.
Ses yeux se remplissent de larmes,
Tandis qu'il regarde au loin
Ses chers outils, rustiques armes,
Qui gisent rouillés dans un coin.
Ses vieux amis semblent lui dire:
"Maitre, pourquoi nous laissez-vous?
"N'étiez-vous pas content de nous?))
Et son pauvre cœur se déchire.
d'après La Comtesse de Ségur
Le villageois était étendu.
Infirme et languissant, il pleure
Ses bras morts et son gain perdu.
Cette main vaillante et virile,
Qui travaillait les champs vaincus,
A son coté pend inutile,
Les champs ne la connaissant plus.
Ses yeux se remplissent de larmes,
Tandis qu'il regarde au loin
Ses chers outils, rustiques armes,
Qui gisent rouillés dans un coin.
Ses vieux amis semblent lui dire:
"Maitre, pourquoi nous laissez-vous?
"N'étiez-vous pas content de nous?))
Et son pauvre cœur se déchire.
d'après La Comtesse de Ségur
Souvenir
RépondreSupprimerSouvenir inoubliable
SupprimerAu fond de sa triste demeure,
RépondreSupprimerLe villageois était étendu.
Infirme et languissant, il pleure
Ses bras morts et son gain perdu.
Cette main vaillante et virile,
Qui travaillait les champs vaincus,
A son coté pend inutile,
Les champs ne la connaissant plus.
Ses yeux se remplissent de larmes,
Tandis qu'il regarde au loin
Ses chers outils, rustiques armes,
Qui gisent rouillés dans un coin.
Ses vieux amis semblent lui dire:
"Maitre, pourquoi nous laissez-vous?
"N'étiez-vous pas content de nous?))
Et son pauvre cœur se déchire.
d'après La Comtesse de Ségur
Souvenir
RépondreSupprimerSouvenir d'école primaire. C'est maintenant que je saisis la profondeur de ces vers.
RépondreSupprimerCette poésie me va droit au coeur car elle retrace la fin des paysans africains. Moi même je suis un témoin oculaire
RépondreSupprimerUne preuve de ce que j'avance
RépondreSupprimerQue le temps passe!
RépondreSupprimerJ'ai aimé cette belle poésie. Et cela me rappel l'école primaire. C'est la seule poésie que j'ai retenu depuis 30 ans
RépondreSupprimerJ'ai cherché ce beau poème depuis 2017 enfin je l'ai retrouvé merci infiniment
RépondreSupprimerJe suis très heureux de revoir ce poème merveilleux ,grand souvenir ...
SupprimerUn souvenir de la petite enfance. Je suis émerveillé après plus de 20ans, la poésie qui est restée gravée dans ma mémoire comme si c'était hier.
RépondreSupprimerSouvenir inoubliable
RépondreSupprimerMerci pour le rappel
Je me souviens de cette poésie. Nous l'avons récitée en classe de CM1 en 1996, à l'école primaire EPP6 San Pédro. Celà me rappelle notre aimable rigoureux enseignant, sieur Kouamé Mathurin, qui est devenu gendarme après.Où que vous soyez sachez que je ne saurais vous oublier, merci infiniment pour tout. Je vous aime!
RépondreSupprimerUn très bon souvenir
RépondreSupprimerJ'ai appris ce poème au CM1 à l'EPP Tiébissou 2 année scolaire 89-90...C'est un poème dont les vers continuent de me sublimer et dont je me souviens comme si c'était hier.
RépondreSupprimerCe poème emprunt de tristesse me faisait tellement couler les larmes. Quelle tristesse !
RépondreSupprimerÇa fait décennie que j'suis a la recherche de cette poésie et Dieu merci j'viens de la retrouver...Elle me va tout droit au cœur....La seul poésie que depuis le primaire jusqu'à maintenant je maîtrise ❣️🙏
RépondreSupprimerMerci
COUCOU A MONSIEUR KAMBEGA JEROME EPP RAN ADAHOU AGBOVILLE
RépondreSupprimerHa oui je me souviens de cette belle poésie au CM1 à lepp guiberoua 2 en 1994 avec René mongnehi
RépondreSupprimerC'est la meilleure de mes poème au primaire. Je la maitrise toujours.
RépondreSupprimerJ'allais dire le meilleur plutôt
SupprimerMerci à M. Anoh Pierre
RépondreSupprimerÉcole catholique ste Rita de Bonoua ( côte d'Ivoire)
Grand poème, beaux souvenirs.
B. De Bordeaux
Un grand merci pour cette publication !
RépondreSupprimerVraiment à notre temps, on allait à l'école !!!
Poème incomplet. Voilà la suite :
RépondreSupprimerSèche tes pleurs brave vieillard
Quand vient le soir on se repose
Va,le maître de toutes choses
Saura bien te rendre ta part
La maladie est un trésor
Pour qui la supporte avec joie
Au yeux de Celui qui l'envoie
Souffrir, c'est travailler encore.
Vraiment merci pour tout. Souvenir de 1997 à l'EPP KONDROKRO dans la Sous préfecture de Didievi...merci a Monsieur Lambert...❤️❤️❤️
RépondreSupprimerle temps des souvenirs
RépondreSupprimerVraiment très bon poème que j'ai encore en tête
RépondreSupprimerOui l'auteur de ce poème svp. Suis élève
RépondreSupprimerL'auteur c'est : LA COMTESSE DE SEGUR
SupprimerBeau souvenir du CM1 .EPP Application centre de Korhogo.
RépondreSupprimerJe voudrais le nom de l'œuvre pour lire les autres poèmes vraiment chic.
Le nom l'œuvre pour lire les autres poèmes vraiment chic. Couou à les anciens de l'école Application Centre de Korhogo. sandonalassane@gmail.com
RépondreSupprimerBeau poème... mais nous souhaiterions connaître la source, c'est-à-dire l'œuvre d'où c'est tiré !
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